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    CHAMBERY, UNE HISTOIRE... LES PHOTOS


    Dans le menu à gauche, le lien « Chambéry, une gare ... » vous permet de découvrir l'histoire de la gare ainsi que celle du dépôt des locomotives de Chambéry depuis leur création en 1853 par la Compagnie du Chemin de Fer Victor Emmanuel.

    Les recherches dans les archives permettent de retrouver de nombreuses illustrations qui, malheureusement, ne peuvent pas toutes trouver place dans une évocation limitée en pages. C'est le cas pour la gare de Chambéry.

    Aujourd'hui, plutôt que de les laisser dormir dans un tiroir, je vous propose de les découvrir de façon chronologique avec une courte légende explicative.

    Note : sauf mention contraire, les plans et certaines illustrations proviennent des « archives mortes » de la SNCF, Direction Régionale Alpes (consultées en 1982) de même que la reproduction de cartes postales anciennes qui sont issues des collections du Musée Savoisien de Chambéry.

    Sur la carte ci contre, faites votre choix en cliquant sur
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    La gare aujourd'hui
    GARE DE CHAMBERY - CHALLES LES EAUX
    Cliquez sur une photo pour l'agrandir
    Site Web:http://www.chambery.fr
    Code TR3:CR
    Situation:KM 137,673 de Lyon via Culoz
    KM 106,4 de Lyon via St-André-le-Gaz
    Altitude: 272m
    L'entête des documents de la Compagnie du Chemin de Fer Victor Emmanuel. La société est autorisé par un décret royal en date du 25 mai 1853 par le roi Victor Emmanuel II, Roi de Piémont Sardaigne, sous l'impulsion de son premier ministre, le comte de Cavour.
    L'emplacement du futur chemin de fer est tracé sur la commune de Chambéry en 1853. Cette partie du plan couvre uniquement l'emplacement de la future gare.
    Plan des installations de la gare prévues en 1854.
    En-tête des documents de la ville de Chambéry qui approuvent l'emplacement de la future gare.
    Dessin d'exécution du bâtiment des voyageurs de la gare de Chambéry qui sera livrée aux premiers voyageurs de la ligne Aix les Bains - Saint Jean de Maurienne en 1856.
    La toute première photographie de la gare, avec à droite côté Modane, la remise à 3 voies pour abriter 9 voitures. Elle a souvent été interprétée comme une remise à locomotives et mentionnée : le premier dépôt de Chambéry. Mention tout à fait inexacte, les plans d'époque montrent bien leur emplacement plus au nord, près de leur emplacement actuel.
    Dessin réalisé depuis l'ancienne route dite de Genève (actuelle route d'Aix, par le haut). Il permet de bien visualiser à gauche la remise à voiture, plus haut le palais de justice et à l'extrême droite la caserne de gendarmerie (elle était située à l'emplacement de la gare routière actuelle). Le petit bâtiment aux toits pointus abrite les locaux de l'octroi.
    Dessin d'exécution d'une halle à marchandises. Deux halles seront construites du côté Aix, une pour les arrivages, l'autre pour les expéditions.
    Plan de la ville vers 1860. Il permet de visualiser l'emplacement du dépôt des locomotives ainsi que celui du bâtiment voyageurs. Le 22 avril 1860, la Savoie quitte le royaume de Piémont Sardaigne et passe sous le giron de la France suite à un référendum. C'est la fin de la Cie Victor Emmanuel, place à la Cie du PLM.
    Les "Bersaglieri" qui formaient la garnison de la ville partent vers leur pays, la future Italie. Cette vue permet de découvrir la gare du côté Modane avec la remise à voitures et le pont du Reclus. Gravure tirée du journal l'Illustration.
    Puis, c'est l'arrivée des troupes françaises qui viennent prendre le relais. Cette vue permet cette fois de découvrir la gare du côté Aix. Gravure tirée du journal l'Illustration.
    Plan qui permet de situer le bâtiment acheté au dessus de la gare à l'Établissement des Orphelines de Chambéry en 1854 afin de loger les bureaux du Service de l'Exploitation. Il est remis à l'Administration des Domaines en 1869. Actuellement, le bâtiment est toujours visible ainsi que le grand escalier qui permet de l'atteindre depuis la gare. Il est intégré au collège Notre Dame du Rocher.
    En prévision de l'ouverture de la ligne de Chambéry à Saint André le Gaz (Lyon), la gare doit être agrandie afin de répondre à l'augmentation du trafic prévu en 1884.
    La gare côté voies en 1884. Le bâtiment des voyageurs a été allongé de deux ailes sans étage, le quai central est équipé d'un abri type PLM pour les voyageurs.
    La gare côté rue. Construction de deux bâtiments de chaque côté de l'entrée de la cour marchandise afin d'y loger les bureaux de la petite vitesse (PV) et grande vitesse (GV) ainsi que le concierge et le camionnage (sur l'avenue de la Boisse, à l'emplacement actuel du hall la gare).
    Ouverture en 1892 d'une ligne de tramways à vapeur afin de gagner depuis Chambéry le bourg de La Motte Servolex (6 km). Cette ligne coupe à niveau celle de Chambéry à Saint André le Gaz au PN 41 de Bissy. Contrainte imposée par la Compagnie du PLM : ses voies ne seront pas coupées au franchissement de celles du tramway. Celui-ci disparaît en 1932.
    En 1899, suite à l'augmentation du trafic, une nouvelle demande d'agrandissement est demandée du côté marchandises (construction d'un quai couvert pour la messagerie) et un nouvel aménagement des installations de la gare pour les voyageurs.
    Les 3 voies à quai vont être recouvertes par une grande halle métallique à 2 pans.
    Sous la nouvelle halle métallique, une locomotive type 022 Engerth prête au départ pour Grenoble, en retrait, une 030 Mammouth assure la manoeuvre sur le faisceau.
    Les taxis de l'époque attendent les voyageurs à leur sortie de la gare.
    A la même époque (1899), construction en gare côté Modane, d'un pavillon pour l'Administration des Postes (le transport à distance du courrier se fait exclusivement par le rail).
    Toujours en 1899, Chambéry devient le siège d'un arrondissement pour les services de l'Exploitation, de la Voie et de la Traction. Le PLM fait édifier un bâtiment d'administration près du centre ville. Il est dénommé " le Centre " par les agents.
    Une vue du Centre prise depuis le champ de Mars de la ville vers 1900. Il a été rehaussé d'un étage lors de sa construction et il est à nouveau en cours d'extension côté Vicher (actuellement, à l'emplacement du champ de Mars se dresse le bâtiment de la poste centrale).
    Pose de la seconde voie entre Chambéry et Aix les bains. Mise en service le 15 mai 1900. Une vue des travaux le long de l'avenue de La Boisse.
    Toujours vers 1900, construction d'un nouveau quartier de Chambéry, au lieu dit de l'angle des terres. Il comporte 60 maisons individuelles achetées grâce à des prêts du PLM par de nombreux agents de la Compagnie.
    Il convient de noter que les nouvelles maisons sont situées en face du dépôt ! Il a été désigné " le quartier nègre " par les bourgeois Chambériens. Aujourd'hui, le quartier est dénommé d'Angleterre par déformation du nom d'origine.
    Suite à de très nombreuses plaintes des voyageurs et surtout des élus chambériens, en 1903 le PLM se décide enfin à doter la gare d'un buffet. Voici les trois solutions dessinées par les dessinateurs de la Compagnie. Le PLM opte tout de suite pour la solution A, la moins onéreuse à réaliser !
    La grande halle métallique est allongée afin de couvrir l'accès au buffet. Le petit bâtiment de droite donne accès à la buvette.
    L'aile dite du buffet a été construite perpendiculairement, en bout du bâtiment des voyageurs, du côté Modane.
    A la même époque, une voiture "fauteuils-lits" stationne sur une voie du faisceau.
    Plan du nouvel agrandissement de la gare demandé en 1904 suite à l'augmentation constante du trafic voyageurs et marchandises. Les détails suivent.
    Dessin pour la construction du futur bâtiment de la 6ème section de la Traction, déplacé en raison de la construction du nouveau dépôt des locomotives. C'est l'actuel 10, place de la gare.
    Construction d'une aile parallèle à celle du buffet mais côté Aix pour recevoir les bagages ainsi que la consigne. Notez que l'horloge située depuis l'origine dans la fausse fenêtre centrale du premier étage va trouver son emplacement définitif au niveau de la toiture.
    Une vue vers 1906, côté aile des bagages...
    ... et une autre côté buffet.
    Le nombre de voies passe de trois à cinq avec création d'un troisième quai, d'un passage souterrain et agrandissement en longueur et surtout largeur de la halle métallique qui passe de deux à quatre pans.
    La tranchée Nézin est recalibrée afin de pouvoir recevoir une troisième voie en tiroir. Le pont dit "du Reclus" est élargi en conséquence.
    Les travaux d'extension sont terminés, voici le visage de la gare en 1906, photographie prise depuis le pont du Reclus.
    La tranchée Nézin élargie avec à droite la voie en tiroir pour les manoeuvres. Vue prise depuis le pont "des Amours".
    Triple traction vapeur pour ce train certainement à destination de Modane qui stationne sous les nouvelles halles.
    Vers la même époque, une publicité pour le grand hôtel de la Paix et Terminus situé en face de la gare (emplacement actuel de l'hôtel Mercure).
    Ouverture en 1910 d'une ligne de tramways à vapeur reliant la gare PLM au Bourget du Lac (12 km). Cette ligne coupe à niveau la ligne PLM de Chambéry à Saint André le Gaz au PN 43 (actuel passage à niveau de l'avenue des Landiers). La photographie montre bien la contrainte imposée par le PLM : les voies PLM ne seront pas interrompues à la traversée. La ligne de tramways disparaît en 1932.
    En 1924, les travaux d'électrification de la ligne de Chambéry à Modane débutent. Afin de loger les bureaux de l'ingénieur du matériel, le PLM décide de rehausser d'un étage le bâtiment de la Traction.
    Le dit bâtiment dans les années 70, inchangé à ce jour, toujours au 10, place de la gare.
    En 1927, le PLM décide de reloger les agents de trains en repos à Chambéry dans un bâtiment digne de ce nom. Construction de ce foyer entre les deux bâtiments PV/GV et concierge/camionnage en lieu et place de l'entrée de la cour des marchandises qui sera de ce fait déplacée.
    Situé le long de l'avenue de La Boisse, le nouveau bâtiment des agents de train. Il sera déconstruit en 1985 et sur son emplacement on y édifie le nouveau parking à étages de la gare actuelle.
    Construction, à la même date, à l'arrière du foyer des agents de trains d'une halle agrandie pour la messagerie avec un local pour les poissonniers (voir photo précédente).
    1926, la gare est sous caténaire 1500 volts et dès la sortie côté Modane commence le règne du 3ème rail. On distingue, sous la halle, un autorail ABJ.
    Une vue sous la grande halle nouvellement électrifiée.
    Arrivée en gare de la 262 AE 2 (future 2CC2-3402).
    Mise à quai d'une rame voyageurs avec en tête la 242 AE 1 (future 2BB2-3201). cliché : Henri BILLIEZ.
    Le bâtiment des voyageurs vers 1932.
    Vue du bâtiment des voyageurs vers 1932. Notez la ligne aérienne du trolleybus qui remplace désormais le tramways entre Chambéry et Chignin. Il disparaît aussi en 1955.
    En 1930, la réduction du nombre d'heure de travail oblige le PLM à embaucher du personnel. Afin de les loger, devant l'augmentation du prix des terrains en ville, il opte pour la construction d'immeubles en dehors de la ville au lieu dit " Le Biollay ". C'est le début de la cité PLM, toujours visible aujourd'hui.
    En gare, la lampisterie dispose de plusieurs locaux dans le BV. Afin de les regrouper en un seul, le PLM fait édifier en 1935 un bâtiment spécifique dans la cour marchandise.
    Le 26 mai 1944, à 10h42, Chambéry est la cible d'un violent bombardement de la part des Américains qui vise le dépôt des locomotives. Il sera fortement endommagé mais aussi, de nombreuses bombes tombent sur le centre ville détruisant plus de 95 immeubles. Le bâtiment des voyageurs n'est pas épargné, il est dévasté par le souffle des explosions des bombes tombées à proximité. Il est inutilisable pendant plusieurs mois.
    Entre 1948 et 1950, le trafic augmente entre le France et l'Italie. La SNCF dote de dépôt de Chambéry d'un parc de 28 locomotives supplémentaires, des BB 1 à 80. En 1960, 22 d'entre elles seront modifiées afin de circuler en unité multiple sur la Maurienne.
    Entre 1956 et 57, le buffet de la gare est modifié par adjonction d'une cuisine moderne et la salle de restauration est embellie à la grande satisfaction des voyageurs en transit.
    Depuis 1960, le dépôt de Chambéry ne possède plus de locomotives à vapeur. Il est devenu dépôt relais pour les 141 R de Grenoble. Elles disparaissent à leur tour du paysage chambérien en 1968. Cliché: Henri BILLIEZ.
    Une vue de la gare dans les années 1970, juste avant sa profonde transformation.
    La décision de remplacer le 3ème rail par une caténaire a été prise. La ligne va ainsi être modernisée à commencer par la gare de Chambéry. La grande halle métallique, souillée par des années de traction vapeur est en bien triste état. Que faire ?
    Les grandes halles métalliques ne sont plus dans l'air du temps...
    ... les gares doivent avoir un visage moderne et ouvert vers la ville...
    ... la grande halle est condamnée comme beaucoup d'autres.
    Vues de la déconstruction entre 1972 et 73.
    Vues de la déconstruction entre 1972 et 73.
    Arrivée dans une gare bien nue d'un train remorqué par une CC 7100 équipée de frotteurs pour la circulation avec le 3ème rail.
    Une nouvelle vue du bâtiment de la gare après les travaux en 1976.
    Vue prise en hauteur depuis un immeuble moderne surplombant les nouvelles installations de la gare toujours en 1976.
    1981, la gare est décorée pour célébrer l'arrivée du TGV dans la capitale savoyarde.
    Les travaux préparatoires à la réalisation d'un immeuble, parkings et jardin au dessus de la tranchée Nézin qui sera recouverte du pont du Reclus à celui des Amours.
    Dans l'immeuble, plusieurs étages sont toujours utilisés par la nouvelle Direction Régionale Alpes, au 18, avenue des Ducs de Savoie, depuis 1881.
    En 1986, débutent les travaux de reconstruction d'une nouvelle gare pour Chambéry. Une vue du chantier à l'emplacement de la halle des messageries et du foyer des agents de trains. Cliché : François ABRY.
    La toute nouvelle gare conçue par les architectes CHANEC et DEYRIS. Elle est inaugurée le 14 octobre 1988.
    Le 17 décembre 1997, un incendie ravage la toiture de la gare et plus particulièrement celle du bâtiment d'origine qui a été conservé mais masqué depuis la rue par la construction d'une mezzanine. Cliché : Alice BERLIOZ
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    Création: 30/08/2011